Afin de préserver l’environnement, l’État français a mis en place le malus écologique. Il s’agit d’une écotaxe touchant les voitures les plus polluantes telles que les sportives.
Les trois malus écologiques à considérer lors de l’achat des voitures de sport
Pour une voiture nouvellement immatriculée (importée ou neuve), seul un malus sera applicable. Toutefois, pour les voitures de sport, le triptyque suivant s’impose :
- 100 à 1 000 euros au-delà de 10 chevaux-fiscaux (dégression de 10 % par an pour une voiture d’occasion) ;
- 500 euros systématiques au-delà de 36 CV ;
- 160 euros annuels pour un taux d’émission de CO2 excédant 190 g/km.
Pour connaître le montant exact des malus dont il faut s’acquitter, c’est simple. Il suffit de consulter l’index sur le site officiel de l’État français.
En outre, si le plafond de la taxe écologique était de 20 000 euros, il sera de 30 000 euros en 2021. Cela s’explique par la migration de la norme NDEC au cycle WLTP. Ainsi, pour les modèles puissants et plus polluants comme les sportives, le malus peut avoisiner le coût du véhicule.
Les différences du malus entre les modèles neufs et d’occasion
Pour les voitures, il incombera au premier acquéreur de payer le malus à l’obtention de la carte grise. Cependant, l’État français accorde également un bonus aux propriétaires de voitures moins polluantes. Il s’agit des véhicules électriques jusqu’à 60 000 euros. De ce fait, la conversion énergétique est encouragée.
Par contre, les propriétaires de véhicules d’occasion ont beaucoup à craindre. En effet, malgré la décote progressive, le cycle WLTP est plus contraignant. Les rumeurs concernant la suppression des trois malus sont largement contrecarrées par l’abaissement du seuil et la révision du plafond.
En définitive, la date du premier enregistrement fait la différence, même pour deux modèles identiques.